Agitation, triomphe et ferveur : plongée dans un tourbillon d’émotions.

Au lyrisme traversé d'inquiétude, le concerto pour violon n° 2 de Prokofiev explore différentes sensations : de la douloureuse ouverture jusqu’à des thèmes confiants et agités où le violon explore des mélodies saisissantes.
Ce concerto, écrit dans divers pays, reflète l’itinérance du compositeur : une première partie écrite à Paris, la suite à Voronej, l’orchestration est achevée à Bakou pour une création à Madrid en 1935. Cette œuvre marque le retour de Prokofiev en Union soviétique après son voyage en Occident. C’est à Prague, en 1879, que la notoriété de Dvorak commence à s’affirmer avec ses célèbres Danses slaves. La Suite Tchèque se distingue par la fluidité et le contraste de ses cinq mouvements. Marquée par des rythmes de danses typiques des villages d’Europe centrale, cette pièce peut faire penser à un divertissement, à l’image des œuvres de Mozart. Ce dernier est en route vers Prague, un siècle auparavant en 1787, et apporte avec lui la Symphonie n° 38.

Les thèmes sont victorieux et remplis d’énergie. Elle porte la marque d’une grande maturité du compositeur dans l’écriture orchestrale, préfigurant déjà les trois dernières symphonies. L’occasion parfaite de (re)découvrir l’expression intemporelle du grand compositeur autrichien !